
Qui suis-je
Karine, née à Narbonne dans l’Aude, de souche sicilienne et tunisienne. Jeune de 48 ans, je me suis installée sur Montpellier depuis 8 ans.
Depuis mon plus jeune âge, je me suis intéressée à la création. Créer était mon leitmotiv.
Imaginer, rêver et donner vie aux projets. J’ai commencé par les jeux avec mes amis(e) du lotissement où on habitait. On s’inventé la création du monde des affaires et de la vie ainsi que des magasins, banques, marchés, écoles…etc. On fabriqué tout de nos propres mains et on joué sur notre placette à la marchande.
Nous organisions des spectacles chaque année, chants et danses au programme avec de vrais micros et matériels de musique que l’oncle d’une de la bande nous prêtait.
Le must, c’est quand nous avons eu une caravane !!!
Une caravane, donné par le père de ma meilleure amie de l’impasse…partie trop tôt,13 ans…ça remue quand on a le même âge. Garée à demeure sur le parking de l’entrée pendant 3 ans environ, l’aventure continuait.
Nous y avions organisés des défilés de mode en utilisant des sacs poubelles. J’avais crée ma collection, un bonheur à l’état pur. Nous étions avant-gardiste.
Jeux de piste, jeux de rôle, jeux de société, chat perché…la liste est longue. Puis le temps a grandit et nous aussi. Nos chemins se séparent et nous aussi.
Entre cours de danse, vie de jeune femme entrepreuse, je me lance dans la peinture en regardant un tableau dans une salle d’attente. En découle quelques expositions.
La création m’entoure.
Je suis captivée par la mode en général depuis toujours. Ma mère était bien habillée et elle m’a transmis son goût pour l’habillement même avec peu de moyen.
Je n’ai aucune notion de couture, même si vers l’âge de mes 20 ans, une guérisseuse-médium annonce à ma sœur que j’avais était réincarnée dans une de mes plusieurs vies passées en une grande dame de la mode reconnue, organisant de grands défilés et que j’étais la mère de ma sœur dans celle-ci.
Waouh !!! Ok super !
Dédié à ceux et celles qui croient en la réincarnation.
Anecdote oubliée, nous voilà en 2020, vingt cinq ans ont passé et j’ai le souhait de créer ma marque de prêt-art-porter, mais je ne sais toujours pas coudre et je n’ai pas les moyens financier de faire appel à des professionnels.
Il me vient alors à l’idée de faire imprimer des motifs que je dessine et qui proviennent parfois de mes tableaux sur des tee-shirts, sweats et casquettes.
Mais cela ne me suffit pas. Je fais l’acquisition d’une machine à coudre en me disant que ma belle-mère me montrerai comment la faire marcher et je me débrouillerai pour le reste avec quelques précieux conseils de mon amie.
Je commence à customiser, upcycler quelques pièces en gardant à l’esprit de préserver l’environnement et celle de mes finances.
L’aventure s’étoffe avec des projets plein la tête.
A l’heure où la mode se fait nature, la mode responsable s’impose partout.
Une prise de conscience, plus qu’un état d’esprit, une volonté de faire entrer le naturel chez soi et sur soi.